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C'est aussi une association loi 1901, reconnue d'intérêt général, créée en juin 2002 pour aider des enfants démunis, particulièrement des enfants malgaches, et contribuer à toute activité favorisant leur développement tout en respectant leur intégrité et leur indépendance (extrait des statuts).
En 2024 cette association regroupe plus d'une centaine d'adhérents qui se sont engagés à verser chacun mensuellement une somme d'argent (minimum 15 €) et à s'acquitter d'une cotisation annuelle de 20 € pour couvrir les frais de gestion.
Le total de ces participations, qui se monte à près de 4000€ par mois, est intégralement reversé à une association malgache d'Ankazomanga dans la banlieue de Tananarive (CEEA - Centre d'Entraide des Enfants d'Ankazomanga) qui a en charge 400 enfants de ce quartier défavorisé.
À la suite d'un voyage effectué à Madagascar au début de l'année 2002, Jeanine Ingelaere est revenue bouleversée par les conditions de vie des Malgaches et la misère de la grande île. Elle y avait séjourné 36 ans plus tôt, et la différence de niveau de vie était insupportable surtout par rapport à l'amélioration chez nous !
Un couple de malgaches, Odile et Dédé Rabenifara, rencontrés à Tananarive, racontaient que dans leur quartier, avec quelques familles, ils réussissaient à donner à manger à une cinquantaine d'enfants, une fois par semaine. Mais ces familles de bonne volonté ne disposaient pas de revenus suffisants pour faire plus.
En rentrant de Madagascar, choquée par ce qu'elle a vu, Jeanine a lancé un appel à ses amis pour que ces 50 enfants là, au moins, puissent avoir chaque jour un repas.
L'idée de départ : trouver suffisamment de familles qui s'engagent à verser chacune 10 euros chaque mois ce qui représentait à Madagascar, environ 20 repas, l'équivalent d'un repas par jour pour un enfant.
Dès le départ une trentaine de familles se sont engagées et ont permis, dès l'automne 2002, de verser chaque mois 700€.
Avec quelques bonnes volontés, et grâce à notre soutien, Odile et Dédé Rabenifara ont organisé la distribution de repas les jours d'école pour les enfants. Des locaux ont été aménagés dans une salle de la taille d'un garage au rez-de-chaussée de l'appartement qu'ils habitent et le matériel nécessaire à la préparation et à la distribution des repas a été acheté.
En juin 2005, plus de 50 participants à l'association permettaient d'envoyer environ 800 euros chaque mois ; aujourd'hui (Juin 2024) 110 adhérents participent financièrement.
Nous essayons de leur rendre visite sur place tous les 18 à 24 mois, d’abord pour nous rendre compte de l’évolution de la situation et pour faire que notre aide ne soit pas simplement une aide charitable mais qu’elle se situe dans un vrai échange. Au retour des voyages et grâce à la projection des photos prises sur place, notre association a grossi pour arriver en janvier 2015 à une centaine d’adhérents. Aujourd'hui (juin 2024) nous envoyons chaque mois la somme de 4000 €. L’intégralité des sommes reçues est destinée aux enfants d’Ankazomanga. Les frais généraux de l’association sont couverts par la cotisation des adhérents qui est de 20 € par an.
Parallèlement l'accueil sur place a évolué : de 50 enfants en 2002, ils sont 400 en juin 2024 à recevoir le petit déjeuner et le repas du midi, cinq jours par semaine, tout au long de l'année. Une des conditions pour que les enfants soient accueillis, c'est qu'ils soient scolarisés et notre association prend aussi en charge les frais de scolarité et de sport ainsi que tout ce qui concerne la santé des enfants accueillis.
C’est ainsi qu’au fil des années, certains de ces enfants sont arrivés au baccalauréat. Grâce à de nouveaux adhérents qui se sont engagés, depuis mars 2012 l'association prend aussi en charge la bourse d'étudiants qui souhaitent poursuivre des études et avoir ainsi une profession. A la rentrée 2023, une vingtaine de jeunes bénéficient de cette aide.
Depuis octobre 2019 un soutien scolaire a été mis en place pour soutenir les enfants qui ne bénéficient plus d'une scolarité que par demi-journées, deux jours par semaine. Ce soutien est assuré par 3 personnes dont une institutrice diplômée et assure aussi l'accueil des enfants pendant les vacances scolaires.
Malheureusement les enfants accueillis représentent une toute petite partie des nécessiteux de ce quartier très pauvre de la banlieue de Tananarive. Nombreux sont ceux encore à la porte qui espèrent grossir les rangs de ceux qui ont à manger.